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Enseignants suppléants: Saïed dénonce ''des choix pas sains''

Recevant la nouvelle ministre de l'Education, Saloua Abassi, après qu'elle a prêté serment, le président de la République, Kais Saïed, a souligné que l'éducation était un secteur de la souveraineté nationale. "Il n'y a pas d'avenir pour un peuple, sans une éducation publique où chacun a un accès égal à toutes les conditions de l'apprentissage, qui n'est pas une fin en soi, mais une étape devant développer la capacité de penser", a-t-il dit.

Et d'ajouter : "L'éducation n’est  pas seulement la transmission d'informations et de connaissances, le passage d'examens ou la remise de notes, elle doit est basée sur la science et la stimulation continue de la pensée, dans tous les domaines", selon un communiqué de la présidence de la République.
 
Le chef de l'Etat a expliqué que l'inscription du Conseil supérieur de l'Education dans le texte de la Constitution du 25 juillet 2022, procède d'un sens profond de la place que doit occuper le secteur de l'éducation. Dans ce contexte, il a souligné que la consultation nationale a, également, traduit la conviction que toute réforme dans ce domaine doit refléter la volonté de la communauté nationale, traduire ses aspirations et consacrer ses choix. Et de mettre en garde que "toute erreur dans la réforme ne peut être corrigée qu'après des années, voire des décennies".

Dans ce contexte, le Président de la République a évoqué plusieurs expériences de réformes en Tunisie, mettant particulièrement l'accent sur la loi de l'éducation, promulguée en 1958, au moment où l'Assemblée nationale constituante rédigeait encore la première Constitution de la République, qui allait être promulguée, le 1er juin 1959. "L'histoire de cette loi montre que la question éducative est aussi importante que la question constitutionnelle", a-t-il relevé.
 
Sur un autre plan, le chef de l'Etat a appelé la ministre de l'Education à trouver des solutions urgentes pour les enseignants suppléants, sur la base de critères objectifs, "afin de mettre terme à cette situation qui n'aurait pas existé ni perduré, si les choix avaient été sains et sincères, dès le départ", a-t-il insisté.
 

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